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Quand ChatGPT joue à Miyazaki : l’IA peut-elle piquer le style sans payer ?

Devant les locaux des studios d'animation Ghibli, le 11 mars 2024. Crédit : Richard A. Brooks / AFP
Création : 16 avril 2025

Autrice : Charlotte Le Conte, doctorante en droit privé à l’université de Reims

Relecteurs : Philippe Mouron, professeur de droit privé à l’université Aix-Marseille

Etienne Merle, journaliste

Liens d’intérêts ou fonctions politiques déclarés des intervenants à l’article : aucun

Secrétariat de rédaction : Clara Robert-Motta, journaliste

ChatGPT recrée l’univers de Ghibli sans autorisation, et ça fait des vagues ! Entre créativité numérique et questions juridiques, l’IA d’OpenAI lance un débat sur le respect du droit d’auteur.

Gros coup de pub ou bad buzz pour Open AI qui vient de sortir une nouvelle version de ChatGPT ? Depuis la dernière semaine de mars, les réseaux sociaux sont inondés de contenus générés à partir de GPT-40, reprenant le style des dessins animés Les Simpson ou encore celui de Studio Ghibli, célèbre studio d’animation japonais cofondé par Hayao Miyazaki. Même les politiques s’y sont mis, comme le président de la République, Florian Philippot… et la Maison Blanche

Mais les critiques ne manquent pas pour fustiger Open AI qui n’aurait pas conclu de licence avec les auteurs et les producteurs des dessins animés ayant « inspiré » les contenus générés par ChatGPT à la demande des utilisateurs. 

Cette affaire pose une question essentielle en droit d’auteur : s’inspirer, est-ce contrefaire ? Autrement dit : où s’arrête l’inspiration

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