Recep Tayyip Erdogan sur le référendum de candidature de la Turquie à l’UE : « Ce peuple décide pour lui-même, et coupe tout seul son cordon ombilical »
Dernière modification : 16 juin 2022
Auteur : D. B.
Source : RT, 14 novembre 2016
Toute rupture unilatérale de la Turquie s’agissant de son adhésion emporterait nécessairement des conséquences négatives sur l’ouverture du marché européen dont elle serait sans doute la première victime.
Parmi les sujets brûlants de l’Union européenne, la candidature de la Turquie occupe une place de choix, depuis longtemps et sans doute pour longtemps, de là à la considérer comme éternelle. S’il est vrai que l’Europe communautaire entretient des liens aussi anciens qu’étroits avec elle, la Turquie n’attend pas à sa porte depuis plus de 50 ans, pas plus que les négociations durent depuis près de 40 ans. L’accord d’association de 1963 ne préjuge en rien de l’adhésion, il tend seulement à établir un partenariat privilégié avec l’UE et peut représenter aussi bien une étape qu’un point d’arrivée, il ne s’agit pas de fiançailles préjugeant d’un mariage.
Quant aux négociations d’adhésion elles ont commencé le 3 octobre 2005 et avancent certes péniblement (un chapitre clos sur la quinzaine d’ouverts sur un total de 35) mais il est abusif de confondre une demande d’adhésion (1987) avec le début de négociations. Par ailleurs est régulièrement passée sous silence l’Union douanière entre l’UE et la Turquie achevée depuis 1996 et assurant en particulier une libre circulation des marchandises à laquelle les deux parties semblent attachées comme l’atteste les négociations sur sa modernisation entamées depuis mai 2015.
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