Non, 90% des caméras de la zone à faible émission de Londres n’ont pas été détruites par des opposants
Dernière modification : 2 avril 2025
Auteur : Nicolas Kirilowits, journaliste
Relecteur : Etienne Merle, journaliste
Liens d’intérêts ou fonctions politiques déclarés des intervenants à l’article : aucun.
Secrétariat de rédaction : Fanny Velay, étudiante en journalisme à l’École W
Source : Compte Facebook, le 10 février 2025
Si la zone à faibles émissions de Londres fait bien l’objet de vives critiques et d’actions hostiles, il est faux d’affirmer, au regard des données disponibles, que 90 % des caméras permettant son fonctionnement ont été vandalisées ou détruites.
À l’instar des débats qu’elle peut susciter en région parisienne, et dont Les Surligneurs ont déjà parlé ici et là, la zone à faibles émissions de Londres est exposée, elle aussi, à une certaine hostilité populaire.
Ainsi, sur Internet, les vidéos et les articles se multiplient pour relater une action de citoyens opposés aux contrôles des caméras de la « ultra-low emission zone (ULEZ) ».
Sur Facebook certains postes affirment même que « Les Blade Runners britanniques ont détruit 90 % des caméras de surveillance de l’ULEZ ». Au-delà du titre dont sont affublés ces citoyens pourfendeurs de la mesure visant à améliorer la qualité de l’air, c’est le chiffre avancé ici qui surprend. D’où sort-il ? Difficile à dire en réalité.
Une information imprécise et datée
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