Jordan Bardella veut faire rémunérer son directeur de cabinet par le Parlement européen : une proposition qui relance le débat sur le rôle des assistants parlementaires
Auteur : Guillaume Baticle, doctorant en droit public, université de Poitiers
Relectrice : Jean-Paul Markus, professeur de droit public, université Paris-Saclay
Liens d’intérêts ou fonctions politiques déclarés des intervenants à l’article : aucun
Secrétariat de rédaction : Fanny Velay, étudiante en journalisme à l’École W
Le Parlement européen a refusé la demande de rémunération de François Paradol, directeur de cabinet de Jordan Bardella, comme assistant parlementaire à temps partiel. Une proposition qui pose une question simple : quel est, en réalité, le rôle d’un assistant parlementaire européen ?
Alors que le Rassemblement national et plusieurs de ses cadres — dont Marine Le Pen — ont récemment été condamnés dans l’affaire des assistants parlementaires européens, une nouvelle demande formulée par Jordan Bardella interroge. Selon France Inter, confirmant une information du Canard enchaîné, le président du RN a demandé que son directeur de cabinet, François Paradol, soit rémunéré par le Parlement européen en tant qu’assistant à temps partiel. L’institution a opposé une fin de non-recevoir, invoquant une incompatibilité de fonctions.
En défense, François Paradol a souligné qu’il serait capable de dissocier ses fonctions partisanes de ses éventuelles tâches parlementaires : « Quand je rédige une question pour le Parlement, je ne travaille pas pour le RN. »
Contrairement à une vision réductrice du métier, la rédaction de questions parlementaires
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