Exécution provisoire : ce que la décision du Conseil constitutionnel change pour Marine Le Pen et les autres
Auteur et autrice : Guillaume Baticle, journaliste et doctorant en droit public, université de Poitiers
Maylis Ygrand, journaliste
Relecteurs : Jean-Baptiste Thierry, professeur de droit pénal à l’Université de Lorraine
Etienne Merle, journaliste
Liens d’intérêts ou fonctions politiques déclarés des intervenants à l’article : aucun
Secrétariat de rédaction : Clara Robert-Motta, journaliste
Ce 5 décembre 2025, le Conseil constitutionnel a validé l’exécution provisoire, provoquant un nouveau revers dans la stratégie de Marine Le Pen pour se présenter à l’élection présidentielle. Cette décision renforce toutefois certaines exigences pour les juges et pourrait affecter de nombreuses condamnations futures.
Dans une petite salle d’audience du Conseil constitutionnel, dans laquelle se pressait timidement une vingtaine de personnes ce 18 novembre, une nouvelle porte s’est refermée sur Marine Le Pen. Une porte qu’elle tentait encore d’emprunter pour échapper à sa peine d’inéligibilité, qui la prive, pour l’heure, d’une candidature à l’élection présidentielle.
Deux semaines plus tard, ce vendredi 5 décembre 2025, les Sages ont tranché : l’exécution provisoire est conforme à la Constitution. Une décision implacable qui balaie l’une des dernières stratégies susceptibles de la maintenir dans la course à l’élection présidentielle sans attendre son procès en appel.
Et alors que chaque jour qui passe fragilise un peu plus sa position, l’espace politique qui se libère semble renforcer encore un peu plus les ambitions de Jordan Bardella. Explications.
Destins liés
Condamnée à une peine d’inéligibilité assortie de cette fameuse exécution
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