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Après la fermeture de Coco, son successeur Bounty visé par l’Arcom : où en est la protection des mineurs en ligne ?

La mesure de vérification d'âge mise en place par Bounty est très facilement contournable. Crédits : Ron Lach / Pexels
Création : 4 novembre 2025

Autrice : Raniya Said Mansoib, étudiante en Master 2 droit du numérique à Aix-Marseille Université

Relecteurs : Philippe Mouron, professeur de droit privé à Aix-Marseille Université

Nicolas Turcev, journaliste

Liens d’intérêts ou fonctions politiques déclarés des intervenants à l’article : aucun

Secrétariat de rédaction : Nicolas Turcev, journaliste

Ce nouveau site de chat pornographique inquiète la Haute-commissaire à l’Enfance, qui a saisi, le 27 août, le gendarme du numérique. L’occasion de faire le point sur l’arsenal réglementaire mis en place ces dernières années pour protéger les mineurs en ligne. Avec une efficacité au moins contrastée.

Tranchez une tête, il en repousse une autre. Après Coco.gg, fermé en juin 2024 dans le cadre de procédures pour pédocriminalité et proxénétisme, un autre site de chat en ligne sans inscription défraye la chronique : Bounty.

Charte graphique, logo, nom en référence aux barres chocolatées à la noix de coco… Ses propriétaires ne dissimulent pas la filiation avec la plateforme qui a permis, entre autres, le recrutement de certains agresseurs de Gisèle Pelicot. Et pour cause. De Coco à Bounty, le principe est le même : des internautes anonymes s’échangent des contenus pornographiques dans des salles de discussion en libre accès. Y compris aux plus jeunes.

Alertée, la

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