Les Surligneurs est un média indépendant qui lutte contre la désinformation juridique.

rubriques

Survol de la France par Benjamin Netanyahou : aurait-on dû arrêter le premier ministre israélien ?

Donald Trump et Benjamin Netanyahou, le 7 avril 2025, après que le premier ministre israélien ait survolé le territoire français. Photo by SAUL LOEB / AFP
Création : 11 avril 2025

Auteurs : Guillaume Baticle, doctorant en droit public, université de Poitiers

Etienne Merle, journaliste

Relecteur : Jean-Baptiste Thierry, professeur de droit pénal, université de Lorraine

Liens d’intérêts ou fonctions politiques déclarés des intervenants à l’article : aucun

Secrétariat de rédaction : Clara Robert-Motta, journaliste

Le survol de la France par un avion transportant Benjamin Netanyahou, sous le coup d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale, soulève une tempête politico-juridique. Alors que la France est tenue de coopérer avec la CPI, l’autorisation éventuelle de ce vol interroge sur un possible manquement à ses obligations internationales. Une affaire à la croisée du droit international et des équilibres diplomatiques.

Le survol de la France par un avion officiel israélien transportant Benjamin Netanyahou, visé par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale, soulève de vives questions juridiques. La France, État partie au Statut de Rome, aurait-elle manqué à ses obligations ?

C’est un vol qui suscite une vive polémique. Des sources diplomatiques ont confirmé aux Surligneurs qu’un « aéronef d’État transportant le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a survolé le 6 avril 2025 l’espace aérien français dans le cadre de son voyage officiel à Washington ». Un survol qui aurait été autorisé par les autorités françaises, alors que Benjamin Netanyahou fait l’objet depuis le 21 novembre 2024 d’un mandat d’arrêt délivré par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.

Une erreur dans ce contenu ? Vous souhaitez soumettre une information à vérifier ? Faites-le nous savoir en utilisant notre formulaire en ligne. Retrouvez notre politique de correction et de soumission d'informations sur la page Notre méthode.