Survol de la France par Benjamin Netanyahou : aurait-on dû arrêter le premier ministre israélien ?
Auteurs : Guillaume Baticle, doctorant en droit public, université de Poitiers
Etienne Merle, journaliste
Relecteur : Jean-Baptiste Thierry, professeur de droit pénal, université de Lorraine
Liens d’intérêts ou fonctions politiques déclarés des intervenants à l’article : aucun
Secrétariat de rédaction : Clara Robert-Motta, journaliste
Le survol de la France par un avion transportant Benjamin Netanyahou, sous le coup d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale, soulève une tempête politico-juridique. Alors que la France est tenue de coopérer avec la CPI, l’autorisation éventuelle de ce vol interroge sur un possible manquement à ses obligations internationales. Une affaire à la croisée du droit international et des équilibres diplomatiques.
Le survol de la France par un avion officiel israélien transportant Benjamin Netanyahou, visé par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale, soulève de vives questions juridiques. La France, État partie au Statut de Rome, aurait-elle manqué à ses obligations ?
C’est un vol qui suscite une vive polémique. Des sources diplomatiques ont confirmé aux Surligneurs qu’un « aéronef d’État transportant le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a survolé le 6 avril 2025 l’espace aérien français dans le cadre de son voyage officiel à Washington ». Un survol qui aurait été autorisé par les autorités françaises, alors que Benjamin Netanyahou fait l’objet depuis le 21 novembre 2024 d’un mandat d’arrêt délivré par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
