Trump au pouvoir : un mois de déclaration de guerre contre les médias
Auteur : Nicolas Turcev, journaliste
Relecteur et relectrice : Etienne Merle, journaliste
Clara Robert-Motta, journaliste
Liens d’intérêts ou fonctions politiques déclarés des intervenants à l’article : aucun
Secrétariat de rédaction : Maylis Ygrand, journaliste
Depuis l’arrivée au pouvoir de Donald Trump, l’administration états-unienne fait feu de tout bois pour entraver l’action des médias. Au cœur du dispositif de sape, la puissante autorité de régulation des télécommunications engage toutes ses forces dans la bataille.
Que restera-t-il de la liberté de la presse aux États-Unis après le second mandat de Donald Trump ? En à peine plus d’un mois depuis l’investiture du magnat de l’immobilier, la nouvelle administration canarde à feu roulant contre les médias. Au point d’abasourdir les troupes. « Tellement de choses se sont passées si rapidement depuis son arrivée, c’est dur pour nous d’arriver à tenir la cadence », souffle aux Surligneurs Clayton Weimers, chef du bureau états-unien de Reporters sans frontières, situé à Washington.
Quelques désagréments ont fait les gros titres. L’Associated Press, équivalent états-unien de l’Agence France-Presse, est privée d’accès à la Maison-Blanche tant que ses journalistes refuseront d’utiliser l’expression Golfe d’Amérique pour désigner le Golfe du Mexique, rebaptisé par un décret présidentiel.
