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Noirmoutier : la fête est finie pour l’élu n°1 de l’île rattrapé par la justice

Fabien Gaborit, président de la communauté de communes de l'île de Noirmoutier et son établissement en zone inondable. Montage : SM Mediacités
Création : 20 février 2025
Dernière modification : 19 février 2025

Autrice : Marie Coq (Mediacités)

Le mot des Surligneurs : Vincent Doebelin, docteur en droit public et enseignant contractuel, université de Haute-Alsace – Centre européen de recherche sur le risque, le droit des accidents collectifs et des catastrophes

Cet article a été publié le 13 février 2025 sur le site de notre partenaire Mediacités et édité pour les lecteurs des Surligneurs.

Comme le révèle Mediacités, le président de la communauté de communes de l’île vendéenne, Fabien Gaborit, comparaîtra en avril prochain devant le tribunal correctionnel. La justice lui reproche d’avoir ouvert un lieu de réception pouvant accueillir jusqu’à 300 personnes dans une zone à fort risque d’inondation, sous couvert d’un « centre d’ostréiculture » pédagogique.

Depuis le Moyen‐Âge, l’étier du moulin divise en deux la ville de Noirmoutier, le chef‐lieu de l’île du même nom, sur la côte vendéenne. Au nord de ce canal d’eau de mer, les maisons. Au sud, les marais salants alimentés par ce même étier du moulin. C’est dans cette partie sud, territoire d’eau, que l’actuel adjoint aux finances de la mairie de Noirmoutier et président de la communauté de communes, Fabien Gaborit, a décidé de transformer son ancien bâtiment ostréicole en lieu de réception et d’événements. Un lieu de fête pouvant accueillir jusqu’à 300 personnes en pleine zone rouge du Plan de prévention des risques littoraux (PPLR). Ce paradoxe urbanistique a pu voir le jour en raison d’un étonnant parcours administratif dans lequel mairie et préfecture se sont renvoyées la balle, comme l’a révélé, dès 2023, le mensuel d’investigation local Le Sans‐Culotte 85.

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