Après la fermeture de Coco, son successeur Bounty visé par l’Arcom : où en est la protection des mineurs en ligne ?
Autrice : Raniya Said Mansoib, étudiante en Master 2 droit du numérique à Aix-Marseille Université
Relecteurs : Philippe Mouron, professeur de droit privé à Aix-Marseille Université
Nicolas Turcev, journaliste
Liens d’intérêts ou fonctions politiques déclarés des intervenants à l’article : aucun
Secrétariat de rédaction : Nicolas Turcev, journaliste
Ce nouveau site de chat pornographique inquiète la Haute-commissaire à l’Enfance, qui a saisi, le 27 août, le gendarme du numérique. L’occasion de faire le point sur l’arsenal réglementaire mis en place ces dernières années pour protéger les mineurs en ligne. Avec une efficacité au moins contrastée.
Tranchez une tête, il en repousse une autre. Après Coco.gg, fermé en juin 2024 dans le cadre de procédures pour pédocriminalité et proxénétisme, un autre site de chat en ligne sans inscription défraye la chronique : Bounty.
Charte graphique, logo, nom en référence aux barres chocolatées à la noix de coco… Ses propriétaires ne dissimulent pas la filiation avec la plateforme qui a permis, entre autres, le recrutement de certains agresseurs de Gisèle Pelicot. Et pour cause. De Coco à Bounty, le principe est le même : des internautes anonymes s’échangent des contenus pornographiques dans des salles de discussion en libre accès. Y compris aux plus jeunes.
Alertée, la
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